Dans mes débuts en tant qu’experte en marketing de contenu, j’ai été la saveur du jour: j’étais partout, tout le temps.
J’étais (hyper)active sur le groupe des Femmes de tête. J’étais invitée sur tous les podcasts possibles et imaginables. J’étais reçue comme invitée sur une foule de programmes en ligne et de masterclass. On m’offrait des produits à découvrir et on me demandait de tester des services toutes les semaines. J’étais toujours connectée sur les médias sociaux pour être certaine de ne manquer aucune opportunité.
Pas besoin de vous dire que tout ça était à la fois énergivore et complètement terrorisant.
Parce que, non, contrairement à ce que beaucoup peuvent croire, je ne me sentais pas alignée du tout et toute cette attention me faisait terriblement peur. Bien que j’aime sentir qu’on s’intéresse à ce que je fais et à ce que je veux livrer comme message, toute cette attention était pour moi un mauvais présage. Je savais déjà que les montées fulgurantes connaissaient une terrible descente. Je savais que «être la saveur du jour», c’était éphémère. Et je croyais fermement que ce que j’avais à apporter méritait de perdurer dans le temps. Sans prétention, je savais que mon temps et mon énergie étaient trop précieux pour que je me laisse vivre cette descente.
Alors la seule solution que j’y ai vue, du moins celle qui me ressemblait le plus, c’était de contrôler cette fameuse descente en refusant certaines invitations, en dosant ma présence en ligne et en travaillant très fort pour prouver ma valeur, pour démontrer que mon travail et ma présence en ligne ne seraient pas éphémères.
Petit secret: c’est à ce moment précis que je me suis sentie le plus alignée. J’avais encore certaines craintes, évidemment. Je voyais toutes mes amies entrepreneures vivre, à leur tour, leur montée fulgurante et je me disais que ma propre descente contrôlée était peut-être une erreur, finalement. Est-ce que le fait de contrôler ma propre descente m’avait transformée en «has been»? «Has been» à 26 ans, avec une carrière toute neuve de quelques années… Ça me semblait plutôt pathétique et, surtout, inconcevable.
J’ai donc décidé de continuer de suivre mon coeur. Je ne me suis pas effacée des médias sociaux… Pas du tout! Mais je me suis concentrée sur toutes les actions qui pouvaient m’amener à concrétiser ma grande vision et à perdurer sur le long terme.
Encore moins de «oui-pour-faire-plaisir».
Et voilà où j’en suis aujourd’hui. 1 000 fois moins reconnue, mais…
Et 1 000 fois plus heureuse
Vous êtes un blogueur qualifié. Bel article
Ton parcours inspire le courage d’être soi, même si ça implique parfois de renoncer à une certaine reconnaissance. Merci pour ce partage !