Par Mélissa Lévesque
Le groupe Les p’tites #GirlBoss me permet d’être en contact avec une méchante belle gang d’entrepreneurs au quotidien. Et récemment, j’ai eu l’immense chance de jaser avec une dizaines de ces jeunes entrepreneurs, tous âgés de moins de 25 ans. Premièrement, j’ai été fascinée par le nombre de jeunes entrepreneurs au Québec. J’veux dire… j’ai parlé à une dizaine d’entre eux, mais j’ai appris qu’il y en avait des centaines et des centaines d’autres. Et deuxièmement, j’ai été surprise de les entendre parler de leur parcours inspirant, de leur quotidien et de leurs ambitions. Et comme vous me connaissez maintenant, je ne vous pouvais tout simplement pas passer à côté de l’opportunité de vous partager la belle dose d’inspiration que m’ont généreusement envoyés les entrepreneurs avec qui j’ai pu discuter.
Comme les entrepreneurs avec qui j’ai jaser ont tous moins de 25 ans, vous ne serez pas surpris d’apprendre que plusieurs d’entre eux sont à la fois entrepreneurs et… étudiants! Ils jonglent donc entre les cours, les travaux et leur entreprise. Par contre, ils sont unanimes: c’est vraiment stimulant de mettre en application, dans leur entreprise, des théories apprises à l’école. Les théories prennent ainsi tout leur sens. Comment arrivent-ils à gérer leur horaire? Les deux ingrédients qui sont ressortis : la discipline et la passion. Un agenda très organisé leur permet d’avoir une vue d’ensemble sur toutes les tâches qu’ils ont à faire, que ce soit pour l’école ou pour leur entreprise. Parfois, ils doivent faire des sacrifices, mais ils le font toujours par amour et passion pour leur business, leur «bébé». Ils sont fascinants, hein?
L’un des plus grand challenge des jeunes entrepreneurs, c’est de devoir vivre avec un certain manque d’expérience. Il leur arrive de se voir refuser certains contrats, de devoir travailler encore plus fort pour faire leur place, de ne pas être pris au sérieux, de faire des erreurs… Mais encore une fois, ça ne suffit pas à les décourager: pour eux, le manque d’expérience est une motivation supplémentaire pour se dépasser et faire leurs preuves. En plus, la plupart sont d’accord pour dire que c’est la plus belle façon d’apprendre. «Souvent le manque d’expérience me fait voir que j’en ai encore beaucoup à apprendre, mais je trouve ça quand même cool de développer mes compétences moi-même!», m’expliquait Fanny Capuano de la compagnie de vêtements Effe Elle.
Et ce que je trouve le plus beau, par rapport aux entrepreneurs avec qui j’ai jasé, c’est qu’ils ont de l’ambition comme j’ai rarement vu. Ils ont des idées et des projets hallucinants et leur motivation me laisse croire qu’ils atteindront, sans aucun doute, de très hauts sommets. Comme si, au début de la vingtaine, tout était possible, comme si les possibilités étaient infinies. Et ça, je trouve que c’est un beau modèle pour les générations à venir parce que OUI, tout est possible et OUI les possibilités sont infinies.
Quels sont les avantages d’être entrepreneurs à un jeune âge? Voici quelques réponses en vrac, que je trouvais incroyablement inspirantes:
«Je crois que mon jeune âge me pousse à oser plus. C’est peut-être bizarre, mais j’ai l’impression que, lorsqu’on est jeunes, c’est okay de se planter et de faire des erreurs, alors j’ose plus.» – Laurie Côté de chez Petite Douceur
«On saura toucher notre génération, chose que les personnes “moins jeunes” ont du mal à faire, je trouve!» – Charlène Morin de Swap Montréal
«C’est devenir un adulte un peu plus vite et acquérir des aptitudes qu’on ne retrouve généralement pas avant plusieurs années sur le marché du travail.» – Andreane Viau de Nerds.co
«La montée, l’ascension, c’est ce qui est le plus difficile, mais c’est le plus valorisant!» – Charlène Lepage de Arbonne.
Et puis, est-ce que ces jeunes entrepreneurs plein d’ambition vous ont donné le goût de foncer et de réaliser vos rêves à votre tour?
La vieille entrepreneure de la mi-trentaine que je suis est impressionnée par les jeunes entrepreneurs. Ça me stimule beaucoup de les côtoyer. J’en avais dedans à leur âge, mais j’avais moins confiance en moi et en mes moyens. J’ai hâte de voir où ils seront rendus dans une dizaine d’années!