J’ai écrit un livre!!

Le 27 juin dernier, j’ai publié mon premier livre «Réflexions de coeur pour Femmes de tête» qui est une immersion dans ma tête de femme de tête, mais surtout de coeur. Au fil des pages, je visite plusieurs concepts liés à l’entrepreneuriat pour les aligner à ma vision moderne et à la réalité actuelle. J’y décortique 30 thèmes dont la créativité, les échecs, le minimalisme en affaires, la routine, etc. Ce livre, c’est une belle grande fierté pour moi, mais c’est aussi la concrétisation d’un rêve qui m’habite depuis littéralement… TOUJOURS.

C’est tellement grandiose pour moi que j’ai documenté le processus d’écriture depuis le jour 0… et j’avais envie de venir vous raconter l’expérience. Spoiler alert: ça n’a PAS été un long fleuve tranquille!

Avertissement: attachez votre tuque parce que ça va vite, vite, vite! Cet article est looooong, mais je vous assure que ça déboule à une vitesse impressionnante.

1er décembre, jour 0: l’idée germe dans mon esprit

Je vous mentirais si je vous disais que l’idée du livre s’est immiscée dans mes pensées au jour 0. L’idée d’écrire un livre m’habite depuis que je sais écrire. J’ai commencé l’écriture de plusieurs romans dès l’école primaire et plusieurs projets dorment encore dans mon ordinateur (peut-être verront-ils le jour éventuellement!). Au cours des dernières années, l’idée d’un livre davantage axé sur l’entrepreneuriat et le développement personnel m’a beaucoup séduit. Par contre, je n’avais aucun concept précis, aucun angle particulier ne me faisait vibrer… jusqu’à ce fameux soir de décembre 2023 où j’ai réalisé que j’avais déjà un concept entre les mains depuis plusieurs années et c’est devenu une évidence que je devais transformer ce concept en un livre.

Il faut savoir qu’à travers ma communauté Facebook Les Femmes de tête, j’ai lancé, en 2020, une série de publications qui avait pour titre «Contenu de cœur pour Femmes de tête». Ces publications ont connu (et connaissent encore aujourd’hui) un bel engouement. Le fait de partager mes réflexions, mes questionnements et mes illuminations a initié de nombreuses discussions… et c’est ce qui m’a donné envie de creuser en profondeur certains sujets déjà abordés sur le groupe et d’explorer des sujets desquels je n’ai jamais vraiment discuté avec les Femmes de tête.

C’est ainsi que le concept des publications «Contenu de cœur pour Femmes de tête» est devenu le livre «Réflexions de cœur pour Femmes de tête».

3 janvier: le début du processus d’écriture

Comme l’idée du livre s’est manifestée un 1er décembre, dans une période excessivement occupée pour La Mallette et à l’aube des vacances des Fêtes, j’ai décidé de noter toutes mes idées en décembre, mais ce n’est que le 3 janvier que j’ai commencé le processus d’écriture.

La beauté de ce projet, selon moi, c’est que sa structure me permettait de fractionner mes séances d’écriture de façon très naturelle et fluide.

Le 3 janvier, j’ai rédigé ce qui allait être le 2e chapitre du livre, celui qui me semblait le plus logique à rédiger dès le début et qui allait me permettre de donner le ton au reste du livre: le chapitre «Es-tu une Femme de tête?» où je partage ce qui fait de nous des femmes de tête, à mes yeux. C’est aussi lors de cette journée que j’ai fait la liste des 43 réflexions qui allaient se trouver dans le livre (13 d’entre elles ont été coupées au fil du temps, comme vous pouvez le constater et plusieurs d’entre elles ont été remplacées par de nouvelles réflexions).

31 janvier: le premier jet avance bien

À la fin du mois de janvier, j’ai vécu un mixed feeling: la satisfaction de constater que j’avais déjà écrit plus de 10 000 mots, mais le stress de constater que le plus difficile était à venir.

J’ai fait le choix de débuter le projet avec l’écriture des réflexions qui étaient les plus claires dans mon esprit, celles qui me demandaient le moins de réflexion parce que j’avais déjà eu plusieurs discussions ou séances de journaling sur ces thématiques (comme la notion d’engagement, l’échec en entrepreneuriat et la sororité). Par contre, j’avais listé plusieurs autres thématiques qui étaient importantes pour moi, mais à propos desquelles je ne pouvais pas juste écrire: je devais réfléchir, faire des recherches, discuter avec des gens autour de moi, faire un travail d’introspection, dormir sur mes réflexions, etc. Et ça, c’était la partie qui m’attendait dès février. Sauf que…

Février: le calme plat, le doute et la procrastination

Le titre de cette partie du processus dit tout. Pour m’assurer de vous partager les bonnes informations dans cet article, je suis allée fouiller dans les archives. Je savais que février n’avait pas été le mois le plus productif en termes d’écriture, mais j’ai été surprise de réaliser que je n’ai absolument rien écrit en février. Rien. Du. Tout.

Une partie de moi a envie de le justifier par la quantité de projets sur la table chez La Mallette qui ne me permettait pas d’avoir assez d’espace pour écrire. Ce n’est pas faux. Mais il y a aussi eu une grande partie de doute et de procrastination. Où est-ce que je voulais aller avec ce projet-là? Était-il réellement pertinent? Pourquoi j’ajoutais ce projet à ma liste de projets déjà bien longue?

Comme mentionné plus haut, j’étais rendue à réfléchir davantage, à me tordre le cerveau un peu, pour pondre des réflexions qui allaient être réellement pertinentes et alignées avec mes valeurs et ma vision. Ça, c’est une excellente excuse pour procrastiner… OUPS!

Mars: se réconcilier avec le projet et y trouver un grand réconfort

Je vous épargne les détails de ma vie personnelle, mais mars a commencé avec une grande épreuve un peu traumatisante, transformatrice et marquante. J’avais besoin d’occuper mon esprit, mais j’étais incapable d’exécuter quoi que ce soit qui ne me faisait pas profondément vibrer. C’était la première fois de ma vie que je ressentais ce grand vide que je ne pouvais pas remplir de n’importe quoi. Malgré toutes les émotions difficiles entraînées par cette épreuve, c’est mon projet de livre qui m’a permis de me recentrer et de trouver une immense source de réconfort.

J’ai tellement écrit, en mars! Non seulement j’ai occupé mon esprit, j’ai dédié de (très) nombreuses heures au projet, mais j’ai aussi écrit avec tout mon coeur. J’étais déjà complètement alignée avec le projet, mais le fait de vivre un grand bouleversement personnel a été un grand moteur pour écrire en toute vulnérabilité et pour me connecter à mon essence.

À la fin du mois de mars, l’écriture était (déjà!) presque terminée. Pour certains, c’est excessivement rapide. Pour d’autres, c’est un délai d’écriture très raisonnable. Pour moi, c’était un exploit et une fierté. C’est à ce moment que j’ai compris que mon objectif très audacieux de lancer mon livre (en auto-édition) en juin, pour souligner les 8 ans de la communauté des Femmes de tête, était réaliste. Ça ne serait pas simple, mais ce n’était pas complètement inaccessible. Et dans ma vie, quand ce n’est pas complètement inaccessible, ça signifie que c’est 100% possible.

Quelques mots à propos de l’auto-édition

J’ai fait le choix de l’auto-édition pour plusieurs raisons. Je crois qu’il y a des avantages et des inconvénients à cette façon de faire, comme il y en a clairement lorsque nous travaillons avec une maison d’édition.

Petite parenthèse: j’ai fait le choix de l’auto-édition en utilisant le service de publication de livres d’Amazon.

Mes raisons sont entre autres:

  • Les faibles coûts.
  • La rapidité du processus.
  • La possibilité de publier mon livre à travers le monde puisque la communauté des Femmes de tête s’étend à travers la francophonie.
  • La liberté dans toutes les sphères du projet, de l’écriture à la publication jusqu’à la mise en marché.

Poursuivons maintenant l’histoire…

8 avril: le point final

C’est le 8 avril, bien installée avec mon latte dans le restaurant Van Houtte de ma ville que j’ai mis le point final à la première version de mon livre… et que j’ai éclaté en sanglots.

Non, mais, what a ride!

C’est aussi à ce moment-là que j’ai réalisé que le processus avait été aussi doux que rude, aussi rapide que lent et aussi facile que difficile (je sais que ça ne semble avoir aucun sens, mais j’ai écrit un chapitre complet sur les paradoxes et je vous assure que toutes les contradictions peuvent cohabiter). J’ai pris conscience du fait que j’avais écrit un livre entre le 3 janvier et le 8 avril… chose que je n’aurais absolument pas cru possible quelques mois auparavant.

J’ai vraiment savouré cette fierté et cette satisfaction, mais j’étais extrêmement consciente que le projet était loin d’être terminé, malgré tout.

Avril: en mode révision, shooting photo et récolte de commentaires

Écrire un livre et l’auto-éditer, ça vient avec de très nombreuses relectures. Honnêtement, il y a certains passages de mon livre que je peux vous citer par cœur tant que je les ai lus. Il y a des moments où c’est agréable, ça permet de redécouvrir ce qu’on a écrit, de prendre le temps d’être fière aussi. Mais il y a aussi des moments où c’est plutôt pénible.  Corriger le texte, autant sur le plan du contenu, de la syntaxe, de l’orthographe, de la grammaire, de la ponctuation, c’est un travail sans fin. Et comme ce n’est pas vraiment créatif, c’est difficile de se sentir stimulée.

Pour m’encourager à poursuivre les relectures, j’ai parsemé le mois d’événements plus créatifs: la création du mood board pour la photo de couverture, le shooting photo lui-même, la rédaction de la 4e de couverture, etc.

Et c’est à la fin du mois que le livre a quitté mon laptop pour se retrouver entre les mains des premières lectrices qui avaient comme mandat de me donner leurs commentaires pour que je puisse l’améliorer avant sa publication. À ce moment-là, je n’avais plus aucun contrôle sur le livre, je devais attendre, tout simplement. À ce stade-là aussi, j’ai vécu un mixed feeling: l’immense bonheur d’être rendue à cette étape du processus, mais aussi l’angoisse et la remise en question.

Mai: les premiers commentaires, les dernières révisions et la mise en page

Je vous épargne les détails de mon mois de mai, mais je peux vous le résumer ainsi: les premières lectrices m’ont remis leurs commentaires, j’ai pu bonifier mon livre, je l’ai (encore) relu à plusieurs reprises et, à la fin du mois, j’ai pu faire la mise en page de celui-ci pour avoir la version finale de mon manuscrit (mis en page) le 31 mai.

Juin: réception de la première copie et le début de la promo

Le 3 juin est une journée marquante dans le processus: c’est le jour où j’ai reçu la première épreuve de mon livre. J’ai pu tenir entre mes mains une version physique et réelle de celui-ci. J’ai même prononcé la phrase: «On dirait un vrai livre!», ce à quoi mon copain m’a répondu: «Ben, c’est ça que c’est, ma blonde!». Un feeling indescriptible! Ceci dit, tout n’est pas toujours rose: malgré le fait que le livre était magnifique, la 4e de couverture était un cauchemar. La mise en page choisie ne sortait absolument pas bien à l’impression. Par contre, ayant toujours le réflexe de trouver des solutions et d’entrer rapidement en action, j’ai pu refaire la mise en page le lendemain pour recevoir une nouvelle épreuve quelques jours plus tard… et cette version était parfaite!

C’était mon signal pour entrer en mode promotion. Juin a été un mois très «marketing». Je vous parlerai d’ailleurs des tactiques marketing liées à la promotion de mon livre dans un prochain article.

27 juin: mon livre est lancé!

Quelle journée! Malgré le fait que, pour mon lancement en ligne, j’étais complètement enrhumée et que la connexion Internet m’a lâchement abandonnée dans ce grand moment, j’ai tout aimé de cette journée. Une ambiance festive à la maison dès le réveil, des messages qui réchauffent le coeur, un sentiment de fierté omniprésent tout au long de la journée, quelques médias ont parlé de mon livre, des influenceurs l’ont partagé sur leurs plateformes, j’ai récolté de beaux commentaires des VIP qui l’ont reçu avant le lancement… Je ne pourrais pas être plus heureuse de cette journée de lancement (et des jours et semaines qui ont suivi).

Et c’est ainsi que mon livre est maintenant disponible en cliquant ici.

J’espère que ce récit vous aura permis de vous sentir impliqué dans le processus… parce qu’au fond, il y a beaucoup de vous derrière ce projet!