«La blogosphère est-elle saturée?». Je me prononce ENFIN sur la question. Je dis «enfin» parce qu’on a commencé à me poser la question il y a déjà plus de deux ans. C’est fou, hen? J’ai répondu de façon très vague par le passé parce que je n’osais pas donner ma véritable opinion sur la question. Il faut savoir qu’en 2016, il y a eu une MÉGA vague de nouveaux blogues au Québec. Comme si les québécois venaient de découvrir cet univers et avaient tous envie d’avoir leur espace sur le web. Personnellement, je trouve ça super positif, mais laisse-moi te partager le fond de ma pensée sur le sujet.
D’entrée de jeu, je vais répondre à la question de façon très claire: non, je ne crois pas que la blogosphère soit saturée. Par contre, j’aimerais souligner quelques détails qui vont nuancer mon opinion.
D’abord, je ne crois pas que la blogosphère soit saturée pour la simple et bonne raison que je crois que la créativité n’a aucune limite. Mais justement, parlons-en de la créativité… Étant une grande consommatrice de contenu en ligne, je remarque que certains sujets ont été traités 1 000 fois par 1 000 blogues différents sous le même angle. Pourtant, je crois fermement que chaque individu a une vision différente et que c’est tout à fait possible de traiter d’un sujet 1 000 fois par 1 000 différents… sous 1 000 angles différents. D’ailleurs, c’est le message que j’essaie de plus en plus de véhiculer sur mes différentes plateformes: le duplicat n’est plus à la mode (parce que oui, ça l’a déjà été!), maintenant, on veut connaître la vraie vision du blogueur, on est à la recherche de contenu différent… j’oserais même dire qu’on en a vraiment marre du contenu réchauffé.
Une autre raison pour laquelle je ne crois pas que la blogosphère n’est pas saturée, c’est que plusieurs niches ne sont pratiquement pas exploités (du moins, au Québec). Quand on parle de blogue, beaucoup de gens associent le phénomène à la mode, la beauté, le lifestyle, parce que c’est ce qu’on connaît le plus. Par contre, TOUS LES SUJETS peuvent devenir des niches de blogue, il suffit, encore une fois, d’user de créativité. Quand j’ai fait le choix de réorienter La Mallette, qui était un blogue lifestyle à l’époque, pour le transformer en blogue sur l’entrepreneuriat et le lifestyle des entrepreneures, c’est d’ailleurs un des éléments qui a confirmé mon choix. À l’époque, il existait déjà des centaines (peut-être même des milliers) de blogue lifestyle. Par contre, je trouvais très peu de contenu sur l’entrepreneuriat et c’était mon sujet préféré. Il y avait donc un potentiel immense à réorienter mon blogue vers ce qui me passionnait vraiment et qui était peu exploité au Québec.
Je tiens tout de même à nuancer mon propos: la blogosphère mode, beauté et lifestyle n’est pas saturée, elle non plus. En fait, ce que je trouve drôle, c’est que le terme «lifestyle» est plutôt large, mais peu de blogueurs exploitent réellement tout le potentiel de cette niche. Je t’invite donc à devenir celle qui réinventera le blogue lifestyle en lui donnant une couleur bien particulière, qui te ressemble.
Je relis ce que j’ai écrit jusqu’à présent et ce que je constate, c’est qu’il y a un fil conducteur dans mon opinion: bloguer, c’est une histoire de créativité. Et on devrait tous le garder en tête, qu’on soit créateurs ou lecteurs.
Sur ce, j’ai envie de te dire que si tu désires lancer un blogue, tu as ta place. Tu as ta place parce que tu es différente… il suffit de trouver TA différence.
tout à fait d’accord avec toi. je dirais que le blogging est sous-représenté au Québec surtout dans certaine niche comme le blogging ou l’entreprenariat…le blogging n’est pas autant reconnu que chez nos voisin français….
Le titre de cet article m’a un peu fait peur… Mais le contenu est véritablement intéressant !
Je suis entièrement d’accord avec toi lorsque tu dis qu’un sujet peut être traité 1 000 fois de de manières différentes. C’est de qui fait la richesse des blogs lorsqu’on aime le sujet en question…
Si je devais retenir une phrase de ton article, c’est : “La créativité n’a pas de limites.” C’est inspirant, merci !