Je baigne dans le domaine du marketing et du web depuis plus d’une dizaine d’années. Au fil du temps, j’ai pu observer différentes tendances, tactiques, pratiques, etc. Souvent, j’ai frissonné. Beaucoup de frissons d’excitation et d’inspiration, mais aussi beaucoup de frissons de malaise. Évidemment, je n’écris pas cet article dans le but de faire le procès des tactiques qui me font grincer des dents, mais plutôt pour vous partager ma propre vision, celle que j’infuse dans mon entreprise et qui constitue l’éthique marketing de La Mallette.

Ne pas jouer la carte de la culpabilité auprès de nos clients

«Si tu ne veux pas investir dans nos services, c’est que tu ne crois pas assez en ton entreprise»… Ce genre de phrases ultra culpabilisantes ne font absolument pas partie de notre vocabulaire.

Cet exemple en est un très explicite et cru, mais toutes les nuances de discours culpabilisants nous rendent vraiment mal à l’aise. Personnellement, j’ai été victime À PLUSIEURS REPRISES de ce genre de discours. Je le mentionne parce qu’en lisant ces lignes, vous vous dites peut-être que les discours culpabilisants ne sont pas pratiques courantes au Québec… Mais je peux vous assurer qu’ils en font beaucoup plus partie que ce que l’on peut croire.

À mes yeux, culpabiliser un client potentiel, c’est la meilleure façon de perdre sa confiance et d’instaurer une hiérarchie entre lui et nous. Mais chez La Mallette, cette hiérarchie n’existe pas. Notre expertise n’est pas supérieure à celle de nos clients, elle est COMPLÉMENTAIRE.

Toujours choisir la voie de la bienveillance

Le terme «bienveillance» occupe une grande place dans mon vocabulaire et dans celui de mon équipe parce que nous sommes toutes des femmes très sensibles et soucieuses de faire bien sentir les autres. Qu’on parle à un client potentiel, qu’on échange avec un client actuel ou qu’on publie sur nos médias sociaux, on s’assure de toujours le faire avec bienveillance en nuançant nos propos et en adoptant une attitude positive et ouverte. Ce que je me répète quasi tous les jours, c’est que les gens se souviendront de la façon dont on les a fait sentir beaucoup plus longtemps qu’ils ne se souviendront des mots qu’on a dits. C’est un peu ma version de «tout se dit, c’est dans la façon de le dire».

Éviter la pression d’acheter (sentiment d’urgence ou de rareté)

Je suis contente d’écrire cet article de blogue parce que ça me permet de vous expliquer ma vision quant à la tactique axée sur le sentiment d’urgence ou de rareté. Vous vous en doutez bien, il y a de la nuance dans mon discours à ce sujet et cet article me permet de vous le partager.

Si vous suivez La Mallette sur les médias sociaux, vous avez probablement déjà vu du contenu où on axait sur le fait qu’il ne restait que X jours avant la fin d’une promo ou que nous ne pouvions seulement accepté un nouveau client en création de contenu au cours du mois. Théoriquement, on joue la carte de l’urgence ou de la rareté.

Mais chaque fois qu’on le fait, c’est toujours très légitime: on ne crée pas de FAUX sentiment d’urgence comme plusieurs le font. J’ai trop souvent vu des entreprises qui annonçaient que c’était la dernière journée pour se procurer un produit X et, dès le lendemain, elles annonçaient que, «en raison de la grande demande», le produit resterait disponible.

C’est une tactique comme une autre. Elle est testée et approuvée par de grands marketeurs.

Toutefois, chez La Mallette, on ne veut pas jouer cette carte-là parce qu’on préfère entretenir des relations solides, durables et axées sur la confiance avec nos clients. On évite de mettre de la pression à ces derniers et l’expérience nous prouve que notre clientèle cible préfère de loin cette façon de faire et elle finit toujours par acheter… à son rythme, au moment opportun.

Offrir et aider plutôt que convaincre

Dans le même ordre d’idées que les points précédents, on a une vision de la vente qui se veut utile et alignée avec le client. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne tente jamais de convaincre qui que ce soit de faire appel à nos services ou de s’inscrire à nos formations. Convaincre quelqu’un, c’est un looooong travail, c’est complexe et ça crée des irritants, autant du côté du vendeur que celui du client.

Nous proposons, nous offrons, nous souhaitons aider… et c’est ce qui nous permet de générer des ventes, en plus de créer des liens incroyables avec nos clients.

C’est d’ailleurs pour cette raison que nos stratégies marketing (pour nous et pour nos clients) sont majoritairement basées sur la notoriété des entreprises qu’on représente, plutôt que sur la conversion. Plus la notoriété est établie, plus elle devient un argument de vente sans même qu’on ait à jouer les vendeuses.

Est-ce que notre éthique marketing vous rejoint? N’hésitez pas à nous partager votre vision au sujet d’un (ou plusieurs) de ces points!